La santé au travail selon la Région Grand Est.

La santé au travail selon la Région Grand Est.

4 décembre 2023 Non Par Alain

Visits: 31


La Région Grand Est est fortement mobilisée sur les questions de santé publique. Nadège Hornbeck, vous êtes vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à la santé, la prévention et au handicap. Pour vous, il y a urgence. Il faut que la collectivité vienne en appui au secteur de la santé. 

Ce n’est un mystère pour personne, que le système de santé a besoin de renforts et de moyens supplémentaires. Nous projetons que dans les dix prochaines années, la Région Grand Est comptabilisera environ 3 300 personnes âgées dépendantes de plus chaque année. Nous devons garder un service identique à l’actuel et il faudra donc créer des emplois supplémentaires dans le champ du sanitaire et du social. Nous projetons également un médecin sur trois, qui partira à la retraite dans les dix prochaines années et nous estimons aujourd’hui que pour remplacer un médecin, il en faut deux.

Alors comment aider ? C’est un levier financier que la Région va mettre en place ? 

Alors ce sont différents dispositifs de soutien à l’installation de médecins par exemple, ou au maintien de services de soins de proximité, de promotion à la santé. Nous œuvrons aussi en faveur de la santé environnementale, la santé des jeunes et l’innovation. 

On va aborder un point important, c’est celui de la lutte contre la désertification médicale sur le territoire du Grand Est. 

Absolument, et cela fait partie finalement d’une des compétences de la Région, qui est l’aménagement du territoire. L’Agence Régionale de Santé estime que 70% du territoire est en zone sous-dense, c’est-à-dire qu’il n’y a pas assez de médecins et c’est pour ça que nous intervenons. Nous avons décidé d’avoir une politique volontariste et d’intervenir en soutien aux maisons de santé publiques et privées notamment et puis également sur les bourses aux étudiants internes en médecine, par exemple, pour les inciter à venir dans les territoires dépourvus de médecins.

Des exemples peut-être pour illustrer un petit peu ce propos, avec la création d’une maison de santé pluriprofessionnelle ? 

Nous soutenons par exemple une création de maison de santé pluriprofessionnelle portée par la commune de Thaon-les-Vosges. Un projet visant à regrouper sur un même lieu deux médecins généralistes, un chirurgien-dentiste, trois infirmières libérales, une sage-femme, un psychologue. Et c’est un bassin de vie qui souffre justement de la désertification médicale. Puis il y avait là une importance et une urgence d’intervenir et d’agir aux côtés de l’ARS, de l’Agence Régionale de Santé. 

Agir et faciliter aussi l’implantation d’un cabinet médical, ça aussi c’est aujourd’hui dans les cordes de la Région ? 

Absolument, dans le Bas-Rhin à Nordhouse, nous avons soutenu l’implantation d’un cabinet médical dans un local dont la commune est propriétaire, afin d’y installer deux médecins. Ces deux médecins étaient déjà au sein de la commune. Ils étaient dans un local trop étroit et ils payaient un loyer chez un propriétaire privé. Ils ont souhaité avoir un local qui leur correspond plus et cela fait partie de l’attractivité finalement du métier, de maintenir l’offre de soins dans un territoire et dans un bassin de vie, notamment dans une petite commune comme celle de Nordhouse. 

Et parfois, il faut partir directement au contact du public, c’est le cas dans les Ardennes.

Nous lançons aussi des dispositifs permettant d’aller vers le citoyen ou le patient citoyen, avec un appel à projet que nous avions lancé en début d’année. Nous avons soutenu un médico-bus des femmes dans les Ardennes, à Charleville-Mézières. Ce bus sera d’ailleurs mis en circulation début de l’année 2024. C’est un bus itinérant qui permettra d’assurer des actions de prévention, d’information à la contraception, de suivi de grossesse et de post partum et également un suivi gynécologique pour les femmes. Ce sont des puéricultrices, des sage-femmes et des assistantes sociales salariées des hôpitaux Nord-Ardennes qui sont embarquées dans le projet. C’est un très beau projet dont la Région est bien évidemment fière de soutenir. 

Quand on évoque la santé, bien sûr, on parle aussi de formation et puis de l’attractivité de ces métiers.

L’attractivité des métiers est effectivement un enjeu majeur et cela passe en premier lieu par la formation. En Région Grand Est, ce sont 118 instituts de formation sanitaire rattachés à 43 établissements hospitaliers ou associations gestionnaires qui forment plus de 13 000 étudiants. Et pour répondre aux besoins de recrutement liés au grand âge et à la crise sanitaire, dès la rentrée 2020, nous avons augmenté le nombre de places chaque année et nous tâchons de l’augmenter en fonction aussi des réalités territoriales puisqu’il faut remplir ces places de formation. Nous accompagnons en tous cas les instituts à remplir ces places supplémentaires et à former au mieux les étudiants. 

Si vous le voulez bien, parlons aussi de l’innovation, parce que parfois l’innovation peut être un moyen de pallier aux difficultés quand on a des désertifications médicales. 

Absolument, l’innovation est un sujet incontournable en santé dont la Région s’est bien évidemment saisie. Une première en France, nous avons établi une feuille de route télémédecine avec l’Agence Régionale de Santé, la préfecture et l’Assurance maladie. L’objectif, c’est de déployer sur la Région Grand Est environ 200 sites de télémédecine qui permettront aux citoyens, aux patients de pouvoir consulter un médecin, qu’il soit généraliste ou spécialiste, et de raccourcir les délais lorsqu’ils sont trop longs. 

Et puis on ne pouvait pas faire l’impasse sur un aspect quand on parle de santé, c’est celui de l’hôpital. Pour la Région, il y a une réflexion autour de l’hôpital du futur. 

Alors l’hôpital du futur, c’est un programme que nous avons inventé en Grand Est. Là aussi, c’est une première en France. Nous co-portons avec l’Agence Régionale de Santé le programme « Hôpital du futur », avec un soutien à l’innovation, qu’elle soit organisationnelle ou en faveur de l’environnement, et nous avons donc neuf millions d’euros de soutien à destination d’hôpitaux dans le Grand Est qui s’inscrivent dans cette nouvelle dynamique. 

Madame Hornbeck, merci. C’est une coproduction réalisée par les radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est.

-Bonjour Monsieur PUZO, merci de nous présenter l’entreprise AXON CÂBLE, dont vous assurez la présidence.

AXON’ fabrique du câble très technique : nous avons câblé toutes les caméras des ROVERS qui sont sur la planète MARS, nous câblons aussi le cœur artificiel CARMAT.

Nous avons 800 salariés dans la Marne et au total 250O salariés dans le monde répartis dans 22 pays très industriels, des USA à la Chine.

-Pouvez vous nous définir les grandes lignes de la loi du 2 août 2021, et notamment ce qu’elles permettent aux entreprises dans le domaine de la santé au travail.

Cette loi sur la médecine du travail est sensationnelle. Le titre résume les 2 objectifs « Renforcer la prévention en entreprise et décloisonner la santé publique et la santé au travail ».

Elle impose un DUERP digitale à conserver au moins 40 ans, ce qui permet en utilisant de l’IA de détecter les maladies silencieuses, dont le nombre dépasse les 15000.

Elle impose un DMST interopérable, ce qui permet la compatibilité avec le dossier médical durant les soins.

-Qu’apporte concrètement la mise en place du dispositif, à la fois pour les salariés et pour l’entreprise? 

Il faut plus de 500 salariés sur le même site pour pouvoir créer un service autonome de médecine du travail. Or nous en avons 800 à Montmirail.

Nous avons donc déposé une demande d’agrément qui a été acceptée en juin 2022.

Il y a une grande pénurie de professionnels de santé en médecine du travail, or nous n’avons débauché personne. Nous n’avons recruté que de jeunes retraités et qui étaient ravis de reprendre une activité à temps très partiel : 5 médecins, 4 infirmières, 1 ophtalmologue, 1 cardiologue, 1 patiente référente en cancer.

Nous avons développé un logiciel de gestion des visites médicales, qui utilise de l’IA pour analyser les données recueillies et qui facilite les dépistages par le médecin du travail. Bien sûr les données de santé des salariés sont cryptées de bout en bout.

En guère plus d’un an de fonctionnement, tous les salariés ont eu une visite médicale du travail. Jamais nous n’avions eu cela durant les 40 dernières années. Nos salariés travaillant de nuit ont eu une visite médicale la nuit : je crois que c’est une première en France et sans doute au monde.

La semaine dernière, c’était la journée mondiale du diabète. Tous les salariés ont eu une vérification de leur niveau de diabète, et ceux de nuit ont été bien sûr vérifiés la nuit.

-La santé au travail est un axe prioritaire de la Région quel soutien vous a-t-elle apporté?

Nous avons toujours eu un bon support de la Région. D’une part, elle a accéléré la procédure de notre demande d’agrément. Et d’autre part le Président de Région, M. Franck LEROY, a fait venir à Montmirail le ministre de la Santé le 28 avril 2023, qui était la journée internationale de la Santé au Travail. Cela a fait connaître nos actions, car tous les médias ont parlé de notre médecine du travail

Face au fléau que représentent les déserts médicaux dans nos campagnes, la Région Grand Est soutient et aide les structures médicales à se développer sur notre territoire. C’est le cas de la MSP Saintignon espace santé, Maison de Santé Pluriprofessionnelle située à Longwy, et de la Maison des Internes, logements destinés aux étudiants en médecine effectuant un stage sur le bassin de Longwy. 

Docteur Patrick Vauthier vous êtes coordinateur de ces deux structures, bonjour,

Bonjour 

Tout d’abord quel est l’objectif de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Longwy ?

C’est vouloir travailler ensemble sur un projet, et le projet c’est essayer de prendre au mieux la population qu’on essaye de prendre en charge, la maison de santé est un exercice pluridisciplinaire: se rencontrer facilement et prendre l’habitude de travailler ensemble permet d’anticiper des difficultés de l’un et l’autre, et donc là d’avoir un exercice pour chacun beaucoup plus simple, beaucoup plus facile dans l’intérêt du patient et finalement dans l’intérêt du professionnel parce que en simplifiant la charge de tout le monde eh bien, tout le monde est plus pertinent dans sa prise en charge, tant dans la pertinence horaire que dans la pertinence intellectuelle. 

Et puis ça m’a paru être essentiel pour pérenniser une activité parce que on sentait bien que les jeunes médecins étaient attirés par ses structures et rester tout seul dans son cabinet n’amenait pas forcément à une succession, et donc finalement des patients qui sont en errance après.

Parlons des jeunes médecins justement, vous êtes médecin généraliste et maître de stage. Combien d’internes ont été accueillis ici à la MSP de Longwy ?

Depuis 10 ans accueillons deux à trois internes par semestre. Il y a beaucoup de jeunes médecins qui sont installés dans la région qui sont passés comme internes ici.

Parmi ces étudiants, justement, certains ont logé à la Maison des Internes ?

La Maison des Internes on a eu de la chance de pouvoir la créer aussi par l’aide de la région. Ça donne la possibilité aux internes qui ont des logements sur Nancy qui sont installés là-bas, pendant leur stage de six mois de ne pas être obligés de chercher un nouvel appartement et amener les frais qui vont avec. Puisque grâce à l’aide de la Région et l’aide de la communauté d’agglomération eh bien le reste à charge pour l’Internet est à zéro euro, et il bénéficie d’une structure qui pour moi est assez intéressante avec un appartement qui laisse la place pour se reposer après une dure journée.

Faire son stage à la Maison de Santé plus Professionnelle et loger à la maison des internes de Longwy, c’est le choix qui a fait Caroline Schuster, étudiante en dernière année de médecine générale à Nancy; Bonjour Caroline

Bonjour. 

Vous avez été hébergée à la maison des internes (à Longwy haut oui) pendant combien de temps ?

Quatre mois et demi / cinq mois à peu près. C’était vraiment une belle opportunité parce que c’est à cinq minutes du cabinet et c’était un logement au calme. Enfin vraiment c’était parfait. Je rentrais le soir j’avais que cinq minutes c’était un logement meublé : la salle de bain tout équipée pareil pour la cuisine, donc c’est vraiment une belle opportunité et pour les internes en médecine, on a zéro loyer et on peut loger gratuitement. 

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire votre stage ici à la MSP? 

Je voulais vraiment voir l’exercice dans un milieu on va dire où il manque beaucoup beaucoup de médecins. Je voulais voir si ça avait vraiment un impact sur les populations sur la manière de prendre en charge les patients. Les internes précédents m’ont dit que c’était un bon stage donc j’y suis allée et effectivement c’était un bon stage parce que j’y suis restée six mois et j’ai renouvelé l’expérience pour les six prochains mois donc je suis plutôt satisfaite.

En tant qu’interne, quels sont les avantages qu’apportent la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Longwy ?

Déjà c’est de pas être seule même si au début j’étais avec les médecins maintenant je suis toute seule et il y a forcément un autre confrère qui est avec moi toute la journée, donc si j’ai réellement un problème je peux aller le voir. Le fait d’être avec eux et de pouvoir échanger en fait sur une prise en charge, c’est vraiment ça qui m’a convaincu et qui me fera faire un exercice en Maison de Santé Pluriprofessionnelle plus tard.

Vous vous orientez vers ce choix ?

Oui parce que le travail seul ça fait peur et je pense que ça fait peur à beaucoup d’internes. Quand je parle avec des autres internes de ma promotion, c’est vraiment ça le souci : on a pas envie de se retrouver tout seul. C’est pour ça que le développement des maisons de santé, on envoie de plus en plus, elles sont là pour ça en fait, pour qu’on ne se retrouve pas seul et qu’on ait une prise en charge globale et complète des patients. Grâce aux maisons de santé on a accès à des spécialistes ou des paramédicaux, que ce soit les kinés, les infirmières qui vont nous soutenir et ça nous facilite grandement les choses.

Plus la maison des internes qui facilite le logement… Normalement tout est bon pour un exercice médical réussi !

Un projet d’agrandissement de la  Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Longwy est également soutenu par la région Grand Est : il prévoit l’arrivée de trois cabinets de prescripteurs, à savoir deux médecins généralistes et une infirmière. L’objectif est simple : compléter l’offre de soins du territoire, et ainsi lutter contre la désertification médicale. 

Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est. 


Dans le Sud de l’Alsace, une nouvelle association vient de se créer ! C’est le Centre de réadaptation de Mulhouse, qui est à l’initiative de ce projet. La maison du Mieux-être, c’est son nom, a vocation à accueillir des personnes en situation d’épuisement professionnel. On en parle avec Tom CARDOSO, le Directeur Général du centre de réadaptation de Mulhouse. Il revient sur l’origine du projet.

C’est parti du constat par notre comité de direction stratégique, qu’il y avait de plus en plus de burn-out sur le territoire et des gens qui se retrouvaient sans prise en charge, en errance, sans être accompagnés, à part par un psychiatre ou un médecin du travail. On s’est dit que ces personnes-là, il fallait qu’on les accompagne avec une batterie de professionnels sur différents champs.

On en est au tout début de l’aventure. Un projet innovant et unique en France.

Quand on a eu l’idée de ce projet, on est d’abord allé voir ce qui se fait déjà, et on n’a pas trouvé d’expérience équivalente. On serait a priori les premiers à proposer cet accompagnement pluridisciplinaire, coordonné autour de la personne, d’un point de vue individuel et d’un point de vue collectif.

Burn out ou épuisement professionnel, on l’appelle comme on veut, mais concrètement, votre accompagnement, il fonctionne comment ?

Les personnes qui auront été diagnostiquées par un médecin nous seront orientées ou pourront prendre contact avec nous directement. Il y aura un suivi individuel par un psychologue clinicien qui va se coordonner avec le médecin qui a fait le diagnostic. Cet accompagnement va durer six mois, de manière assez serrée. Et à côté de ça, il y aura des ateliers collectifs puisqu’il faut qu’il y ait aussi la dynamique de groupe, où de nombreux professionnels vont intervenir pour accompagner ces personnes sur la diététique, sur de l’estime de soi, sur du conseil pour retourner au travail, sur plein de sujets comme ça. Trois étapes permettront à ces groupes de progresser entre la période où ils sont vraiment en situation dégradée et le moment où ils vont un peu relever la tête et peut-être un jour retourner à l’emploi.

C’est une démarche plutôt longue, mais de le rappeler, la personne n’est pas hospitalisée pendant cet accompagnement. Il s’agit de rendez-vous réguliers, chez le praticien, ou à l’occasion de rencontres collectives.

Absolument, ce ne sera pas du tout à l’hôpital. L’objectif, c’est que ces personnes soient accueillies dans un endroit chaleureux, cocooning. On n’est pas dans l’hospitalisation, on est dans de l’accompagnement. Ce sera une maison chaleureuse qui les accueillera et ils seront accueillis en groupe, à travers trois étapes sur le collectif. La première étape étant un moment où on va aider la personne à se déconnecter totalement de ses problèmes, qu’ils soient professionnels ou autres. La deuxième étape sera d’aider la personne à relever la tête dans ce qu’on appelle une étape de reprise, reconquête de son pouvoir d’agir. Et la troisième étape dans ce collectif, sera d’aider la personne, si elle le souhaite et si elle le peut, à retourner à l’emploi avec plein de conseils, plein de professionnels pour l’accompagner.

C’est du sur mesure. Il peut y avoir des blocages empêchant un retour au travail, mais il peut aussi y avoir des séquelles liées à cet épuisement professionnel. C’est une vingtaine de professionnels qui sont mobilisés pour aider le patient à retrouver une vie normale.

Il y a d’abord ce suivi individuel qui nous permet de faire du surmesure pour la personne et dans l’accompagnement collectif il y a effectivement tous ces professionnels. Mais tout le monde n’aura peut-être pas besoin de diététique ou de nutrition et on évaluera chacun. C’est pour ça qu’il y a aussi un travail pluridisciplinaire et des rencontres pluridisciplinaires. Chaque personne va bénéficier d’un sur-mesure et dans notre offre à tiroirs, va bénéficier des accompagnements nécessaires.

Un projet innovant, très soutenu, et notamment par la Région Grand Est.

On est soutenu par la Région Grand Est, par l’ARS, par l’Assurance Maladie, par le régime local, par AG2R. Ces financeurs nous permettent de proposer cet accompagnement de manière totalement gratuite pour les personnes qui souffrent de burn-out.

Une démarche qui a vocation à être pérennisée.

On part sur une première séquence de trois ans. L’objectif est non seulement de pérenniser cette expérience puisque le besoin existe et si on peut faire des retours de cette action innovante et la développer partout sur le territoire, c’est avec grand plaisir qu’on donnera les clés et notre cahier des charges pour que ça puisse s’ouvrir ailleurs. 

C’est une coproduction réalisée par les radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est.